En effet, dans ce cas, la reconnaissance des L.D.L. par les récepteurs est hautement spécifique et son intégration dans cette membrane est aisée.
Une membrane très fluide, ayant donc besoin de cholestérol, va absorber facilement les L.D.L. circulanates.

Lorsque les mécanismes de régulation sont dépassés, les membranes (dont les phopholipides possèdent trop d’acides gras saturés) deviennent rigides. Le cholestérol L.D.L. est insuffisamment capté par les cellules. Comme il n’y a plus de  place entre les acides gras pour les molécules de cholestérol, celui-ci ne peut plus pénétrer dans les cellules. Ce cholestérol reste alors circulant et petit à petit surcharge l’endothérome. La rigidité des membranes cellulaires est donc un facteur d’athérogénese.

Pour éviter cette rigidité, l’organisme a besoin d’une aide extérieure : les A.G.P.I. alimentaires qui agissent indirectement en faisant baisser le taux de cholestérol.
La fluidité membranaire est un facteur de régulation du taux de cholestérol L.D.L.

Ainsi, il ne sert à rien de prendre des médicaments dit hypocholestérolémiants.
Aux Etats-Unis en n’en donne pas.
Si votre taux de cholestérol est trop important, vous pouvez agir au niveau de l’alimentation.
En effet, l’OMS, en comparant la population finlandaise présente un  fort taux d’infarctus du myocarde, (qui consomme beaucoup de graisses animales riche en cholestérol), avec la population japonaise, consommant peu de cholestérol, peu de viande, beaucoup de poissons et des graisses végétales, présentant une très faible mortalité par infarctus, a pu en apporter la preuve.

- Pour empêcher le cholestérol de se déposer sur les artères, il faudra réduire autant qu’il est possible l’apport de cholestérol extérieur et donner des produits qui favorisent  son évacuation depuis les tissus vers le foie, c’est-à-dire qui augmentent le bon cholestérol, les H.D.L.
- Diminuer le cholestérol, c’est éviter de manger le «gras» des viandes, la peau des volailles, c’est supprimer les sauces, modérer énormément la consommation de cervelle, de jaune d’œuf et surtout des graisses animales sous toutes leurs formes,
les charcuteries, les confits. Mais le foie gras ne vous est pas interdit, car il est riche en graisses poly-insaturées.
- On peut manger toutes les viandes maigres à raison de 150 g par jour ; du poisson 
à volonté (le poisson gras est plus maigre que la viande).

Souvenez-vous que le poulet (sans la peau), la pintade, me veau, le cheval sont des viandes «maigres».
Quant à l’entrecôte, elle dépasse les 10 % !
Augmenter le «bon cholestérol» consistera à remplacer les graisse animales par les graisses poly-insaturées, les huilesde tournesol, de maïs, de carthame.
L’huile d’olive est très bénéfique. Les Grecs, très gros consommateurs de graisses, d’huile d’olive, font très peu d’infarctus.
Les huiles végétales (olive, maïs, pépins de raisin, tournesol) sont recommandées (équivalent de 2 cuillerées à soupe par jour). Les huiles sont toutes riches en graisses poly-insaturées et mono-insaturés. Il est conseillé d’alterner les huiles riches en acides gras poly-insaturées (tournesol et maïs).
Tous les légumes et les fruits frais, le sucre en quantité modérée.
Il faut surtout privilégier les modes de cuisson à la vapeur, au four, en papillotes, les crèmes allégées, les sauces au yaourt ou au fromage à 20 %.

Les produits laitiers
Remplacez le lait entier par du lait écrémé et consommez du fromage blanc à 0 %.
Faites cuire les légumes à la vapeur et non au beurre : une fois cuits, les légumes peuvent recevoir une noix de margarine au tournesol ou une cuillère d’olive ;

Mangez des pommes

La pomme est officiellement reconnue pour son influence évidente sur l’abaissement du taux de cholestérol sanguin. Comme le pomme, le citron est particulièrement riche en pectines qui, maintiennent le cholestérol dans le tube digestif et l’empêchent ainsi de diffuser dans le sang.
Contrairement à  ce que l’on pourrait croire, les noix ont une action bénéfique contre le cholestérol. Des études au Linda University, en Californie confirment, que les fruits oléagineux (notamment les noix) ont bien la vertu d’abaisser de 12 à 16 % le cholestérol, grâce sans doute à leur forte teneur en fibres.

Le silicium, que l’on trouve dans les plantes ayant une tige et des feuilles résistantes, comme la prèle ou dans l’enveloppe des fruits des céréales, de même que dans l’oignon, l’ail, l’échalote, aide à lutter contre le cholestérol.
La Vitamine B3, à forte dose peut aider à abaisser le taux de cholestérol en agissant sur les agents transporteurs de celui-ci dans l’organisme.